3 méthodes pour dire "non" sans culpabiliser
#4 - ou comment (pour une fois) faire quelque chose pour soi.
Bonjour,
Bienvenue dans cette édition #4 de Tous Leaders !
Que vous soyez là depuis le début de l’aventure ou que ce soit une première découverte, merci à vous de nous lire.
Cela nous donne encore plus de force et d'énergie pour vous offrir des ressources concrètes et activables pour se développer personnellement et contribuer à un monde meilleur.
Les évolutions sociales, sociétales et écologiques impactent les comportements : nous avons vu beaucoup de collaborateurs se fatiguer, être impactés par leur quotidien et des dirigeants désœuvrés face à certaines situations qui ne cessent de prendre de l’ampleur.
Tous ces changements nous appellent à modifier nos comportements pour répondre aux besoins de tous, pour relever ces nouveaux défis, pour faire plus avec moins…
On ne peut pas changer son entourage, par contre, nous avons la possibilité (et même la responsabilité) d’agir, en commençant par ce qui dépend de nous.
Et très souvent, c’est magique ! et ça rayonne autour🔆
Au programme :
Le test : évaluez votre capacité à dire “non”
La réflexion : comprendre pourquoi disons nous “oui”?
Le passage à l’action : 3 solutions applicables pour dire non
L’inspiration : Grâce au “non” de J.K. Rowling, Harry Potter est un succès !
Introduction :
Qui n’a jamais regretté d’avoir dit “oui” alors qu’il pensait intérieurement “non” ?
accepter une invitation à une soirée après une semaine éreintante,
rendre un service à un collègue alors que l’on est débordé,
tenir un stand à la kermesse de l’école ….
Dire “non” m’était encore impossible, il y a quelques années. Mes schémas mentaux “fais plaisir et ne déçois pas” étaient profondément ancrés. J’ai conscience aujourd’hui que certaines de mes décisions m’ont portées préjudice car je n’ai pas osé dire “non”. J’ai beaucoup travaillé sur moi . C’est loin d’être parfait mais j’avance bien😊.
Par ailleurs, dans le cadre de nos formations et nos coachings, nous nous apercevons que de nombreuses personnes ne savent pas dire “non” et qu’elles s’épuisent. Alors dans cette édition, nous avons rassemblé des techniques aidantes pour renforcer efficacement votre pouvoir de dire “non”.
“Dire non aux autres, c'est dire oui à soi” - Nathaniel Branden
Le test : évaluez votre capacité à dire “non” de manière assertive ?
(durée 10 min)
Etre assertif, c’est avoir un style de communication qui consiste à dire “non”, à poser ses limites de manière directe et respectueuse. C’est le moyen pour chacun d’entre nous de garantir des relations saines et équilibrées :
Moins de stress
Réduction des conflits
Augmentation de la confiance
Meilleur respect de soi même et des autres
Mais ce n’est pas simple. De nombreuses peurs et schémas mentaux viennent perturber nos intentions de départ.
A l’aide de ce test, vous pourrez vous situer sur cette échelle de l’assertivité :
Arrivez vous facilement à mettre des limites ou au contraire vous avez du mal à dire non aux autres ?
Et quand vous dites “non”, arrivez vous à le faire de manière efficace et respectueuse ?
🔆Maintenant, vous en savez un peu plus sur vous.
Pourquoi disons nous “oui”?
La difficulté à dire "non" est une situation courante : décryptage des 4 raisons principales à cela :
La peur du rejet ou du conflit : Nous avons peur de dire "non" car nous ne voulons pas paraître impolis, égoïstes ou risquer de blesser les autres.
Exemple de situation : Un collègue vous demande de travailler sur un projet supplémentaire en dehors de vos heures de travail habituelles, mais vous êtes déjà surchargé. Vous hésitez à dire "non" de peur de paraître peu coopératif ou de créer des tensions.
Le besoin d'approbation : Certaines personnes ont un fort besoin d'être aimées par les autres. Elles craignent que dire "non" entraîne une perte d'estime de la part des autres.
Exemple de situation : Vos amis vous invitent à une soirée, mais vous vous sentez épuisé et avez besoin de temps pour vous reposer. Cependant, vous vous sentez obligé d'accepter l'invitation par crainte d'être exclu ou de décevoir vos amis.
Le sentiment de responsabilité excessive : Certaines personnes ont un fort sens du devoir et peuvent avoir du mal à dire "non" parce qu'ils se sentent responsables de répondre aux attentes des autres, même si cela va à l'encontre de leurs propres besoins.
Exemple de situation : Votre supérieur hiérarchique vous demande de prendre en charge une tâche supplémentaire, mais vous avez déjà un emploi du temps chargé. Vous avez du mal à refuser parce que vous vous sentez obligé de toujours vous impliquer à fond dans votre travail.
La peur de manquer des opportunités : Certaines personnes voient chaque demande comme une opportunité potentielle et craignent que dire "non" les prive de possibilités de croissance personnelle ou professionnelle.
Exemple de situation : Une association locale vous sollicite pour rejoindre leur comité directeur. Bien que vous soyez déjà impliqué dans d'autres engagements bénévoles et que vous ayez peu de temps libre, vous avez du mal à refuser car vous pensez que cette occasion pourrait être précieuse pour votre développement.
🔆Vous reconnaissez vous dans certaines situations ?
3 solutions applicables pour dire non
Maintenant, il est temps de passer à l’action : dire “non” est une compétence précieuse pour la préservation de votre bien être.
Etape 1 : Avoir une idée claire de vos envies et de vos limites
Prenez quelques minutes et posez vous la question de ce qui est vraiment important pour vous. Quels sont vos envies // vos limites dans tous les domaines de vie : la famille, le couple, les amis, le travail, les loisirs.
Pour exemple, je vous partage mes réponses mais c’est une réflexion qui doit être ultra personnelle.
Les amis —> envie : partager les mêmes valeurs // limite : respecter mes envies
Le travail —> envie : exercer un métier qui me passionne et qui m’enrichit quotidiennement // limite : dire non aux clients si cela touche à l’une de mes valeurs
Etape 2 : Changer de prisme
La plupart du temps, nous ne savons pas dire non car nous imaginons la réaction de l’autre : “il va être déçu ou triste …”, “elle va me faire la tête…”, “il va se fâcher..”
MAIS nous ne sommes pas responsable de la réaction de l’autre et d’ailleurs nous pouvons nous tromper sur la réaction supposée.
DONC plutôt que d’imaginer la réaction de l’autre, réfléchissez aux conséquences que le “oui” aura sur vous : “Comment vais je me sentir?”, “Qu’est ce que je vais pouvoir faire à la place?”, “Quel est le bénéfice pour moi?”
Les répercussions du “oui” sur moi > aux réactions de l’autre si je dis “non”
Etape 3 : Concrètement, comment dire non en maintenant une relation constructive
Etre attentif à la forme comme au fond
Exprimer ses peurs et ce que l’on ressent à l’idée de dire non
Expliquer le pourquoi du “non” sans sur-argumenter
Sur un ton calme et ferme : “Je suis embêté à l’idée de te dire non (ce n’est absolument pas une question de personne….), mais je ne pourrai pas t’aider dans ton projet car je n’aurai pas le temps de faire un travail qualificatif.” et stop… pas d’autres arguments. La suite ne vous appartient plus.
🔆Etre libre de dire non, c’est poser ses limites pour vivre mieux
Grâce au “non” de J.K. Rowling, Harry Potter devient un succès !
Après avoir terminé la série principale de Harry Potter, J.K. Rowling a décidé de dire "non" aux demandes de prolonger l'histoire. Malgré la popularité immense et l'attachement des fans à l'univers de Harry Potter, elle a choisi de clôturer l'histoire.
En quoi était ce important pour elle de dire “non” :
L’intégrité artistique :
J.K. Rowling avait une vision claire de l'histoire de Harry Potter et de la façon dont elle souhaitait la conclure. Dire "non" à la prolongation de la série lui permettait de préserver l'intégrité artistique de l'histoire telle qu'elle l'avait imaginée depuis le début.
L’évolution créative:
En disant "non" à la continuation de Harry Potter, J.K. Rowling avait l'opportunité de se consacrer à de nouveaux projets, de se développer en tant qu'auteure et de se dépasser en tant qu’artiste.
L’équilibre personnel :
Après des années de travail intense, J.K. Rowling a souhaité retrouver un équilibre de vie professionnelle et personnelle. Dire “non” lui permettait de consacrer du temps à sa vie, à sa famille et à elle.
La préservation de l’héritage :
J.K. Rowling voulait également préserver l'impact et la signification de l'œuvre originale. Elle a ainsi évité le risque de diluer la qualité en produisant des suites qui auraient pu ne pas être à la hauteur des attentes des lecteurs.
🔆En disant “non”, J.K. Rowling a défendu ses convictions artistiques et s’est alignée avec son équilibre personnel .
Conclusion :
Savoir dire “non” est le plus beau cadeau que vous pouvez vous faire.
Vous pouvez commencer par des petits “non” et en apprécier les bénéfices.
Une chose est certaine : il n’y a que vous qui pourrez passer à l’action, alors foncez !
Merci d’avoir lu cette édition.
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On vous souhaite une excellente journée.
Agnès & Alain
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